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Les tribulations d'une monoparent'aise
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Les tribulations d'une monoparent'aise
26 octobre 2010

Je crois que je vais finir par déprimer (durex n°4)

Dimanche 25-10-10 Demain j’ai rendez vous avec le 4ème depuis la rentrée !!! Moi qui cherche à me stabiliser … lol Je n’ai pas encore trouvé celui qui me correspond. Peut être sera-t-il le « bon ». Le « bon » pour quoi ? Pour passer un bon moment, qu’est ce que j’entends par là ? Déposer les armes, se dévoiler, se lâcher. Exprimer ce qu’on ressent. Apprendre à se connaître. Nous sommes à la veille de notre second rendez vous. Aujourd’hui, je m’occupe de moi. Je fais ce qui me plaît, ce que je veux. Je suis tendue. Entre le travail, les enfants, les emmerdes, je ne chôme pas, en ce moment. Ça y est, les enfants sont partis chez leur père. Je me suis accordée 2 jours de détente. Je veux en profiter. Vendredi, j’étais fatiguée. Je me suis couchée de bonne heure. Je me suis réveillée, hier matin, en pleine forme, prête à travailler, avec plaisir. Hier matin, comme tout les samedis, j’ai retrouvé mon équipe. Quelle bouffée de bonheur. Malgré les difficultés, les choses évoluent positivement. Chaque fois, nous mesurons le fruit de notre travail. Et que de satisfaction, cela nous apporte. C’est une grosse bouffée d’énergie que l’on partage. Et l’après midi, idem avec mes clientes et hôtesses. Que j’aime mon entreprise !!! Objectif de ma journée d’aujourd’hui, faire tomber la pression et me préparer pour passer un bon moment demain, en galante compagnie. Je ne pense pas trop à comment cela va se passer. Je pourrais élaborer tous les scénarii possibles, cela ne servirait à rien. Je ne suis pas le seul auteur dans cette histoire. Nous sommes 2. Je peux savoir ce que j’ai envie, ou non, d’écrire. Mais je ne connais pas ce que lui veut, ou non, écrire. Nous allons le découvrir. Cela fait très longtemps que j’ai pris ma vie en main. Je maîtrise, de mieux en mieux, le sujet. J’aime la femme que je suis devenue, que je deviens et que je deviendrai. Je suis fière de moi. Maintenant, quand je regarde le passé, non seulement, je n’ai plus peur mais en plus je mesure le chemin parcouru. Oui !! Quelle fierté. Alors, maintenant, j’ai envie de profiter à fond des plaisirs et des bonheurs que la vie nous offre, que nous nous offrons. Pour demain, je me suis préparée physiquement et moralement. J’ai commencé par danser. Pour me défouler, mais aussi pour me regarder. Au début, j’étais habillée et puis je me suis déshabillée. Et je me suis regardée danser nue. Je me suis sentie belle et sensuelle. Je n’ai pas le souvenir de l’avoir fait devant un homme. Je n’étais pas prête. Maintenant, j’en ai envie. Je ne le ferai pas demain, c’est trop tôt. Ensuite, je me suis papouillée, masque, bain, petites bougies parfumées, musique zen. Après l’épilation et la pédicure, je me suis massée, caressée, pétrie. J’ai ressenti mon corps. Au début, les contacts étaient douloureux. J’ai redécouvert et détendu chaque partie de mon corps, jusqu’à ressentir, avec plaisir, le contact, le frisson, le souffle. Je ressens mon corps revivre. Je prends soin de moi et cela me fait du bien. Pendant que je détendais mon corps, je sondais mon esprit. Je n’avais qu’une question en tête : « qu’est ce que je veux ? ». Je dois être capable d’y répondre, si je veux être claire et tranquille, avec moi-même et avec lui. Il faut que je sente que je peux lui faire confiance, que je suis désirable et désirée. Il faut qu’il me donne envie. J’ai plein d’envies, de faire, de refaire, de découvrir, de redécouvrir. J’ai envie de partage. Il veut que je me lâche. Ok si il se lâche. Il veut que je me dévoile. Ok si il se dévoile. Nous arrivons, chacun, avec nos passés, notre présent et nos futurs. Nous arrivons, chacun, avec nos envies, nos désirs, nos craintes, nos aprioris. Il va falloir composer. Pour cela, il faut que nous ayons envie de le faire. Nous avons, chacun, des petits trucs qui mettent les capteurs de l’autre en éveil. Il faut accepter d’apprendre à se connaître, s’apprivoiser. Moi, j’en ai envie. Lui, je n’en sais rien. Pour éviter de se prendre la tête, le plus simple, pour moi, est d’en parler, d’échanger, de partager. J’ai envie qu’il me dise ce qu’il ressent quand je le caresse. J’ai envie de lui dire ce que je ressens quand il me lèche. J’ai envie de lire ses émotions, dans son regard. Et j’ai envie qu’il est envie de lire les miennes. Pour cela, je pense qu’il suffit d’échanger avec honnêteté et respect. J’ai envie que nous déposions les armes et les carapaces, à l’entrée de la chambre. Offrons nous des moments de totale relâche, sans performance et sans compétition. On ne se doit rien. On ne s’est rien promis. Je veux juste que nous soyons nous-mêmes. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Alors acceptons de vivre pleinement le présent, sans faux-semblants. Maintenant que je me suis soulagée en l’écrivant, je vais retourner à ma préparation physique. Manucure, détente, repos, vagabondage de pensées …. Suite au prochain épisode (j’espère heureux) …. Le 26-10-10 : Ça y est, je viens de rentrer de mon rendez vous. Là, je reste sans voix … Bon pour faire court, car de toute façon, il n’y a pas grand-chose à dire, nous nous sommes retrouvés dans une chambre d’hôtel. J’étais un peu fébrile. Lui était tendu comme un string T2 pour une dame qui fait un T4. Pour faire l’amour, il a gardé ses chaussettes. J’ai encore eu droit au coup de la panne !!! (Décidément, en ce moment ça doit être une épidémie). Je suis sure qu’il n’a même pas pensé à mon plaisir. Nous avons fini en train de manger un sandwich triangle jambon beurre, devant le journal télé de TF1. Pas besoin d’ajouter que je ne souhaite pas le revoir. En conclusion, j’ai passé un super dimanche à m’occuper de moi. Et lundi, j’ai beaucoup ri, devant cette situation aussi burlesque.
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